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Ce que la question “où te vois-tu dans 5 ans” m’a fait réaliser

« Où te vois-tu dans 5 ans? » C’est une question qu’on entend de plus en plus… et qui peut parfois sembler difficile à répondre. Se projeter dans cinq ans, c’est un peu comme regarder le brouillard... on aperçoit des images, des rêves, mais tout reste un peu flou. Et si je vous disais que vous n’avez pas besoin de vous mettre la pression de trouver la bonne réponse? Voyez-le plutôt comme une invitation à rêver, à imaginer ce que ça pourrait être… sans attente, juste pour le fun! Et qui sait… peut-être que dans 5 ans, vous réaliserez que tout a commencé avec cette simple question. :-)



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Perso, la dernière fois qu’on m’a demandé où je me voyais dans 5 ans, c'est lors de ma première rencontre de coaching il y a un mois environ. Pour être honnête, j’ai commencé à énumérer toutes sortes de choses qui me semblaient un peu trop ambitieuses pour le moment. Et j’ai éclaté de rire en disant : « 5 ans, c’est demain matin! Je te dis ça, mais honnêtement, je vois même pas comment je pourrais accomplir tout ça d’ici là! ».


Ma coach (qui est aussi une amie et qui me connaît donc très bien) m’a simplement regardée et m’a dit : « Je t’invite juste à regarder les 5 dernières années. S'il y a 5 ans, on t’avait dit que tu serais rendue ici aujourd’hui, tu ne l'aurais probablement jamais cru… et pourtant, tu y es. »

Et ça m’a frappée... Parce que c’était vrai. ;)


Et quand j’y repense, il y a 5 ans, je n’avais pas une vision claire de ce que je voulais. Je savais toutefois que c'était rendu nécessaire de faire des changements. J'avais quelques rêves (qui me paraissaient totalement inaccessibles!), mais je n'avais pas de plan précis de comment les réaliser. Alors, j’ai simplement commencé à me mettre en action et à suivre ce qui me faisait du bien. Et sans trop forcer, les choses se sont mises à se placer naturellement. J’étais dans le flow. Et moi je trouve que quand tout coule, ça confirme que c'est la chose à faire. Parce que quand on est à la bonne place, il n’y a pas de résistance. Pas de doute. C'est juste comme une évidence. Et c'est à force de suivre ce flow que les rêves qui paraissaient inaccessibles un peu plus tôt prennent soudainement vie.


Je crois que c’est à ce moment-là que j’ai compris l’importance de ralentir pour observer le chemin parcouru. Et c'est d'ailleurs pour ça que depuis 2-3 ans, j’ai commencé à prendre le temps de m’arrêter pour faire des bilans. Le bilan de l’année qui s’achève, mais aussi le plan pour l’année à venir. C’est un moment pour regarder un peu en arrière et tracer les grandes lignes de ce que j’aimerais pour la suite. Et autant j'adore ce petit rituel que j'agrémente d'une belle playlist, de chandelles, d'une doudou et de mon faux feu de foyer sur ma TV, autant je vis parfois un léger stress à voir mes projets de l'année à venir sur papier. Parce qu'une fois que c'est écrit, on se “commet” en quelque sorte à soi-même et bien que ça puisse être super excitant, c'est inconfortable en même temps. Mais cette année, j’ai appris quelque chose d’important... on n’a pas besoin de tout savoir à l’avance… et surtout, on a le droit de changer d’idées en cours de route. Et ça, ça enlève toute la pression.


Vous le savez peut-être déjà si vous me suivez depuis un petit bout, mais en 2025, le gros projet que je voulais mettre en place c'était d’organiser un événement pour les adjointes (d'ailleurs, je serais justement entrain de le vivre aujourd'hui même!). Étant adjointe moi-même, ça me semblait naturel... j’avais envie de leur offrir une belle journée de conférences. Mais au fil de mes actions sur ce projet, j’avais une boule au ventre et des gros blocages qui me faisait même faire de l'insomnie. Je n’étais pas dans le flow pentoute. Alors je me suis arrêtée pour me demander pourquoi je ressentais ça, et j’en ai parlé un peu autour de moi. Et j’ai réalisé quelque chose... Bien que ça aurait été juste tellement logique, lucratif et gagnant de créer des projets pour accompagner les adjointes, ce n’était pas ça que je voulais vraiment dans le fond. Et si je n’avais pas mis le doigt dans cet engrenage pour “essayer”, je n’aurais jamais su que ce n’était pas la direction que je voulais prendre. Parfois, il faut se lancer pour découvrir ce qui nous correspond ou pas… et surtout ne pas se soucier de ce que peuvent penser les gens sur nos essais-erreurs... parce qu'au moins on essaye non? Et je trouve que c'est souvent là qu'en découle les plus beaux apprentissages.


Alors suite à tout ça, je me suis revirée de bord, je me suis questionnée sur ma grande vision 5 ans (ou plutôt sur mes grands rêves de vie) afin de voir ce par quoi je pourrais commencer pour m'en rapprocher et c'est à partir de là que j'ai débuté mon blogue. De là ont émergées certaines idées : j'ai lancé un nouveau service sur mon site d'adjointe virtuelle pour accompagner les entrepreneurs à organiser des retraites, j'ai commencé à partager davantage sur mes réseaux sociaux, j'ai fait tout un ménage dans mes mandats existants pour laisser partir tout le côté administratif et ne garder que les mandats qui touchent la création, l'événementiel et l'expérience-client... Et pas plus tard que la semaine passé, j’ai lancé ma nouvelle plateforme Signé Marie, alors qu'il y a à peine un mois et demi, je n'avais aucune idée que ce projet allait exister! haha! Mais ce qui est le plus fou, c'est que parfois, on dirait que la vie le sait avant nous...


Petite anecdote en lien avec ça... Il y a deux mois, j’ai booké un shooting photo avec mon ami Steph de chez Audet Photo (Définitivement le meilleur en ville!). Je ne savais pas exactement dans quel but je faisais ça si ce n'était que d'avoir une nouvelle banque d’images pour publier mes articles de blogue, parce que j'étais rendue à piger dans mes vieilles photos de 2023 et disons que c’était peut-être juste le temps de renouveler ça! Mais quand j’ai commencé à créer mon site web Signé Marie, je me suis rendue compte que plusieurs photos du shooting étaient exactement “faites pour ça”. Comme si je les avais pensées exactement pour cette nouvelle plateforme… sans même le savoir. Et j’ai trouvé ça fascinant de prendre conscience que parfois on pose des gestes sans trop comprendre pourquoi, et quelques semaines ou mois plus tard, tout prend son sens. Et quand je regarde 2025, je réalise que ça a été ça... une suite d’actions un peu floues qui prennent aujourd’hui tout leur sens.


Et c’est exactement pour ça que j’ai envie de rêver grand pour ma vision 5 ans… Parce qu’en se permettant de rêver, on se donne la liberté d’explorer, d’essayer, de se tromper… et c’est souvent tout ça qui nous mène exactement là où on doit être.


CONCLUSION

Alors maintenant je vous retourne la question : où est-ce que vous vous voyez dans 5 ans ? Prenez un instant pour rêver, pour imaginer ce qui pourrait être possible, et peut-être même pour regarder un peu derrière vous : qu’est-ce qui a changé au cours des 5 dernières années, et qu’est-ce qui s’est concrétisé alors que vous ne l’auriez jamais imaginé ?


Et n'oubliez pas... Avoir une vision 5 ans, ce n’est pas de tout savoir et tout planifier. C’est simplement se donner une ligne directrice pour avancer, tout en laissant de la place à l’inattendu et aux belles surprises qui peuvent transformer le chemin en quelque chose d’encore plus grand.





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